lundi 16 au dimanche 22 juin

Route du Sud

Je me suis reposé 2 jours après la Ronde de l'Oise avant de partir dès mercredi à la Route du Sud avec malheureusement une crève tenace sans doute dû à des problèmes d'allergies.

Lors de la première étape, après une petite heure de course, je me suis rendu compte que la forme n'était pas au rendez-vous. J'ai fait le yoyo file des voitures/peloton pas mal de temps. Alors que j'allais définitivement craquer, le peloton s'est relevé complètement, me permettant de suivre et de terminer l'étape.

La deuxième étape était un CLM en côte de 17 kilomètres. Comme les 10 premiers kilomètres étaient assez roulant, j'ai décidé de prendre mon vélo de contre-la-montre. De plus, mon prochain gros objectif est le Tour de l'Ain qui comprend un contre-la-montre donc j'ai saisi l'occasion pour m'habituer à rouler sur le vélo de chrono en condition de course. Je me suis donc élancé en toute décontraction, contient que ma forme ne me permettrait pas de réaliser une grande performance. J'ai géré la montée en veillant bien à ne pas me mettre dans le rouge et termine 60ème à 5 minutes du vainqueur.

La 3ème étape était l'étape reine de cette course. Un profil très dur, trop dur même pour cette Route du Sud.

 
5000 mètres de dénivelé, la montée du Tourmalet, de la côte de Capvert, du Val Louron, du col de Peyresourde et de Superbagneres. Donc bien évidemment tout a pêté de partout, et c'est alors devenu n'importe quoi: je pense que le soir de l'étape les kinés ont dû plutôt massé les bras courbaturés des coureurs et pas leurs jambes si vous voyez ce que je veux dire. Cette ambiance m'a saôulé et j'ai preféré couper pour rentrer directement à l'hôtel avec 150 kilomètres au compteur.

Je dois maintenant me débarrasser de cette crève pour arriver dans de bonnes conditions au championnat de France de dimanche prochain.