semaine du lundi 21 au dimanche 27 avril
Après ma campagne relativement ratée des "classiques" d'avril (pas de gros résultats mais une présence régulière dans les 20 premiers) je me suis quand même remis à l'entraînement avec enthousiasme.
Jeudi j'ai roulé 200 kilomètres en compagnie de Yannick Talabardon. La sortie s'est bien passée malgré un incident survenu dans un bistrot de Vétheuil:
Au bout de 120 kilomètres on s'est donc arrêté dans un petit bistrot histoire de siroter tranquille un coca et de remplir nos bidons. Malheureusement j'ignorais que Vétheuil était la ville la plus touchée de France par la hausse des prix! 6 euros pour le coca, ils nous manquaient 10 centimes d'euros. Le patron nous a jeté un regard noir et s'est stoppé net alors qu'il était en train de remplir le bidon de Yannick. On s'est vite tiré avant qu'il n'aille chercher sa vieille pétoire dans l'arrière boutique!
le bistrot maudit!
Bon enfin on s'est bien marré même si Yannick a fini la sortie un peu déshydraté du coup.
Paris-Mantes (1.2)
Pour la deuxième fois d'affilé j'accroche le dossard numéro 1 de tenant du titre à mon maillot (je frime un peu mais comme c'est la dernière fois de l'année que ça m'arrive je peux).
Ma tactique est simple: je me planque jusqu'à la côte de la Roche Guyon, et s'il n'y a personne d'Auber devant je la monte à fond. Une bonne vieille tactique de bourrin!
Mon plan se déroule comme, on arrive tous groupé au pied, j'accelère sans me retourner. En haut je suis seul mais 4 coureurs (dont mon coéquipier Jeannesson) reviennent sur moi dans la descente. Nous voilà parti pour une belle ballade de 80 kilomètres sur mes routes d'entraînement que je connais au centimètre près. J'ai pris plaisir à diriger cette échappée, sur "mes" routes je savais exactement où il faut lever le pied et où on peut se livrer à fond.
Après une vingtaine de kilomètres d'échappé c'est Morizot qui nous rejoints après une attaque dans la côte d'Omerville. A ce moment là on est 3 d'Auber donc les autres coureurs se méfient et collaborent très peu. Mais c'est le jeu et c'est à nous d'assumer notre statut de favori.
Dans la dernière difficulté de la course (une côte de 16% à 15 km du but), on n'a décidé que Morizot devait attaquer. S'il partait seul parfait, mais si un coureur parvenait à le suivre il ne devrait pas rouler avec lui: en position de force il ne faut pas prendre de risque et perdre bêtement la course.
Pas de problème puisque Florian est parti seul et a terminé victorieusement la course en bon spécialiste du clm qu'il est.
Moi et le reste de l'échappée nous sommes faits reprendre par 50 coureurs à 5 km de l'arrivée. J'avoue avoir eu quelques crampes aux ischios jambiers, sûrement causées par les séances de fractionnés sur piste de la semaine.
le classement:
1 F.Morizot (Aub)
..........
62 N.Brouzes à 28"
Je suis tout de même satisfait de cette journée passé à l'avant de la course, et de plus ponctuée par la victoire d'un coéquipier.
Jeudi j'ai roulé 200 kilomètres en compagnie de Yannick Talabardon. La sortie s'est bien passée malgré un incident survenu dans un bistrot de Vétheuil:
Au bout de 120 kilomètres on s'est donc arrêté dans un petit bistrot histoire de siroter tranquille un coca et de remplir nos bidons. Malheureusement j'ignorais que Vétheuil était la ville la plus touchée de France par la hausse des prix! 6 euros pour le coca, ils nous manquaient 10 centimes d'euros. Le patron nous a jeté un regard noir et s'est stoppé net alors qu'il était en train de remplir le bidon de Yannick. On s'est vite tiré avant qu'il n'aille chercher sa vieille pétoire dans l'arrière boutique!
le bistrot maudit!Bon enfin on s'est bien marré même si Yannick a fini la sortie un peu déshydraté du coup.
Paris-Mantes (1.2)
Pour la deuxième fois d'affilé j'accroche le dossard numéro 1 de tenant du titre à mon maillot (je frime un peu mais comme c'est la dernière fois de l'année que ça m'arrive je peux).
Ma tactique est simple: je me planque jusqu'à la côte de la Roche Guyon, et s'il n'y a personne d'Auber devant je la monte à fond. Une bonne vieille tactique de bourrin!
Mon plan se déroule comme, on arrive tous groupé au pied, j'accelère sans me retourner. En haut je suis seul mais 4 coureurs (dont mon coéquipier Jeannesson) reviennent sur moi dans la descente. Nous voilà parti pour une belle ballade de 80 kilomètres sur mes routes d'entraînement que je connais au centimètre près. J'ai pris plaisir à diriger cette échappée, sur "mes" routes je savais exactement où il faut lever le pied et où on peut se livrer à fond.
Après une vingtaine de kilomètres d'échappé c'est Morizot qui nous rejoints après une attaque dans la côte d'Omerville. A ce moment là on est 3 d'Auber donc les autres coureurs se méfient et collaborent très peu. Mais c'est le jeu et c'est à nous d'assumer notre statut de favori.
Dans la dernière difficulté de la course (une côte de 16% à 15 km du but), on n'a décidé que Morizot devait attaquer. S'il partait seul parfait, mais si un coureur parvenait à le suivre il ne devrait pas rouler avec lui: en position de force il ne faut pas prendre de risque et perdre bêtement la course.
Pas de problème puisque Florian est parti seul et a terminé victorieusement la course en bon spécialiste du clm qu'il est.
Moi et le reste de l'échappée nous sommes faits reprendre par 50 coureurs à 5 km de l'arrivée. J'avoue avoir eu quelques crampes aux ischios jambiers, sûrement causées par les séances de fractionnés sur piste de la semaine.
le classement:
1 F.Morizot (Aub)
..........
62 N.Brouzes à 28"
Je suis tout de même satisfait de cette journée passé à l'avant de la course, et de plus ponctuée par la victoire d'un coéquipier.