lundi 10 au dimanche 16 mars

Publié le par Niels Brouzes

La semaine commence mal. Alors que j'ai un grand besoin de rouler, vu le peu de kilomètres que j'ai pu parcourir à Lillers, le temps est apocalyptique. Mais pas question de rester à rien faire, home-trainer obligatoire ce lundi pour deux grosses séances.

Mardi le temps est toujours aussi pourri. La tempête fait rage sur le Vexin, pas question de sortir si c'est pour me prendre des branches d'arbre sur la tête! De toute façon je devais aller chercher ma femme et ma fille à l'aéroport pour leur retour de 10 jours de vacances au soleil. J'étais très pressé de les voir revenir, vivre seul ce n'est pas mon truc.

Le mercredi le vent s'est "calmé" puisqu'il ne souffle plus qu'à 80 km/h en rafale... J'ai donc pu roulé relativement normalement (en travers avec vent de côté mais du moment que je ne décolle pas du sol c'est bon...).

Jeudi sortie de 230 km (cela paraît facile quand le temps est "normal"). Avec cette longue sortie j'en ai terminé des entraînements de la semaine, désormais je me concentre sur Paris-Troyes (1.2) qui a lieu dimanche.

Et là première satisfaction: des averses et beaucoup de vent sont prévus pour le dimanche. Génial! Paris-Troyes ne serait pas Paris-Troyes sans vent et averses. Déjà qu'il y a des bordures même quand il n'y a pas de vent (si si!) je ne vous explique même pas quel chantier cela va être! Donc la tactique à suivre est simple: attraper les bonnes bordures pour rester en position de gagner à 15 kilomètres de l'arrivée au pied de la dernière bosse, là où le physique fera la différence (et accessoirement éviter les chutes et les crevaisons bien sûr).



Paris-Troyes (1.2)

J'ai donc assez bien suivi ces consignes que je m'étais fixées. Je me suis installé dans la troisième bordure (avec 200 coureurs ce n'est pas si mal), et comme on voyait en permanence la première bordure il n'y avait pas de quoi s'affoler. En plus ma bordure était agréable puisqu'on était pile le bon nombre de coureurs par rapport à la largeur de la route pour que tout le monde puisse s'abriter, alors que j'avais mal pour les types de la bordure devant nous qui passaient leur temps à frotter pour rester abriter, certains sautaient puis revenaient, enfin cela avait l'air d'une bonne galère.

Mais à cet instant je ne suis même pas le premier de ma famille puisque Peter est lui dans la deuxième bordure. Je me devais donc de préserver ma suprématie familiale, sinon je me serais fait chambrer pendant des jours avec cette histoire! 

A 50 kilomètres de l'arrivée environ regroupement général (ouf j'ai rejoint le frérot!) d'une trentaine de rescapés. Les attaques fusent de partout et je me retrouve dans un groupe de 10 derrière un autre groupe de 10. Après un effort très intense, nous parvenons à faire la jonction au pied de la dernière bosse, à 15 kilomètres de Troyes donc. Cela a fait un peu court pour récupérer. Je monte la bosse assez bien mais je maîtrise mal la descente et me fait lâcher durant la plongée sur Troyes.

Je finis donc 15ème.

Publié dans BILAN HEBDOMADAIRE

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